« Si un individu s’expose avec sincérité, tout le monde, plus ou moins, se trouve mis en jeu. Impossible de faire la lumière sur sa vie sans éclairer, ici ou là, celles des autres »
Simone de Beauvoir – La force de l’âge
« L’information est le seul bien qu’on puisse donner à quelqu’un sans s'en déposséder. »
Thomas Jefferson,
l’un des rédacteurs de la Déclaration d'Indépendance des États-Unis,

De l'esprit des lois (1748)

Les lois inutiles affaiblissent les lois nécessaires.
Charles de Secondat, baron de Montesquieu

26 août 2010

Les féministes du MLF fêtent leurs 40 ans au Trocadéro

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Le MLF a 40 ans : Les grandes victoires pour les femmes

Le MLF fête ses 40 ans
par Mélissa Brion,
26 Août 2010

Le Mouvement de Libération des Femmes fête aujourd’hui ses 40 ans. Après quatre décennies de lutte pour l’égalité, les féministes se sont rendues sur l'esplanade des droits de l'Homme à Paris qui devient aujourd’hui, la "Place du droit des Femmes et des Hommes". Un geste symbolique qui prouve l'amélioration de la condition de la femme depuis les années 70. Après avoir gagné des combats comme le droit à la contraception et à l’avortement, les militantes du XXIe siècle ont de nouvelles revendications. Retour sur les batailles gagnées par le MLF et son influence sur les associations féministes d'aujourd'hui.

Les grandes victoires pour les femmes
En 40 ans, les féministes du MLF ont réussi à gagner des combats historiques pour l’égalité des femmes.

1967 : la loi Neuwirth autorise enfin la contraception. Grâce à cette législation, les femmes deviennent autonomes. Mais il faudra attendre 1974 pour que la contraception soit remboursée par la Sécurité Sociale.

1975 : La loi Veil dépénalise l’avortement. L’Interruption médicale de grossesse est devient donc l’égale grâce à l’implication de Simon Veil, alors ministre de la Santé.

1980 : Une loi reconnaît le viol comme un crime. Les féministes françaises ont suivi les militantes américaines qui dénonçaient les violences sexuelles dans les années 70. C’est en 1985 que le Collectif féministe contre le viol se créé.

2000 : La loi sur la parité est votée. Elle institut l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives. Même si cette loi est parfois critiquée parce que le principe des quotas peut choquer, elle oblige enfin les partis politiques à présenter un nombre égal de femmes et d’hommes lors d’élections législatives.

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AFP – Paris : commémoration des 40 ans du MLF

26/08/2010 | Mise à jour : 14:04
Une centaine de sympathisants et de militants du Mouvement de libération des femmes (MLF), dont une grande majorité de femmes de tous âges, ont commémoré, mercredi à Paris, les 40 ans de la naissance du mouvement féministe.
Réunis sur le Parvis des Droits de l'Homme, place du Trocadéro, les militants ont proposé, à l'appel de plusieurs associations ou mouvements (Osez le féminisme !, La Barbe, les Chiennes de garde, Fédération Nationale Solidarité Femmes), de le rebaptiser "Place des Droits de l'Homme et de la Femme" et ont annoncé vouloir faire la demande officielle à la mairie de Paris.
Les militantes sont montées sur un podium afin d'y lire la déclaration des "Droits de la Femme et de la citoyenne", rédigée par Olympe de Gouges en 1791, pendant que d'autres tenaient des banderoles aux slogans féministes : "Le machisme tue tous les jours, le féminisme n'a jamais tué personne" ou encore "Un homme sur deux est une femme".
Le 26 août 1970, une dizaine de femmes avait déposé sous l’Arc de triomphe à Paris, une gerbe à la femme du Soldat inconnu, lançant la première action médiatique du MLF. Cette date fait débat, une partie des féministes, menée par Antoinette Fouque, figure historique du féminisme, fait naître le mouvement en 1968.
Présente ce 26 août 1970, Cathy Bernheim, journaliste et écrivain, a regretté qu'aujourd'hui, "les hommes décident démocratiquement, mais toujours entre hommes", appelant au soutien de Sakineh Mohammadi Ashtiani, l'Iranienne condamnée à la lapidation pour adultère et complicité de meurtre. Martine Storti, présidente de l'Association 40 ans du MLF, a rappelé les conquêtes obtenues et souligné que les jeunes femmes et hommes d'aujourd'hui devaient continuer de lutter. La militante a insisté sur le fait que les femmes gagnent encore "27% de salaire en moins" que les hommes, et qu'il existe dans le monde "des formes barbares d'oppression", prenant en exemple l'Iran et l'Afghanistan.
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Autres billets sur la journée du 26 août 2010
FR3 – 26 août 2010 – Les 40 ans du MLF
Le MLF a 40 ans : Les grandes victoires pour les femmes
Les féministes du MLF fêtent leurs 40 ans au Trocadéro
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6/ "Pourquoi pleure-t-elle tout le temps ?"
7/ Les conséquences des viols par inceste dans l'échec scolaire
8 /La mémoire et l'intelligence après plus de 10 ans de viols par inceste
9/ La dissociation lors des viols par inceste
10/ La culpabilité qui s'amplifie de viols en viols devient partie intégrante de la personnalité d'un-e incesté-e
11/ Même si ce n'était arrivé qu'une fois, cette culpabilité existerait
12/ L’autoculpabilité entraine des situations d‘évitement
13/ Revictimisation
14/ Le procès
15/ Dans le viols par inceste, l'emprise par le regard
16/ Les deux vies d'une dissociée
17/ L'importance du tuteur de résilience
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19/ Hypervigilance
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FR3 – 26 août 2010 – Les 40 ans du MLF

Les féministes se rassemblent ce jeudi au Trocadéro pour commémorer les combats des femmes.
Publié le 26/08/2010 | 12:14
Par Carole BELINGARD & Emmanuèle Bailly

"Il y a plus inconnu que le soldat inconnu: sa femme". C'est, fortes de ce slogan, que le 26 août 1970, neuf femmes dont une Américaine, déposèrent une gerbe de fleurs à l'Arc de Triomphe en mémoire donc de la femme du soldat inconnu. Cet acte fondateur marque le début du mouvement de libération des femmes (MLF) en France. Aujourd'hui à 11 heures, les féministes appellent à un rassemblement au Trocadéro. Elles veulent y déposer un plaque pour rebaptiser la place appelée aujourd'hui esplanade des droits de l'homme, place du Droit des Femmes et des Hommes. Par ailleurs, elles comptent au terme de la manifestation déposer une demande officielle auprès du maire de Paris pour que l'esplanade change d'appellation.
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Autres billets sur la journée du 26 août 2010
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25 août 2010

Algérie : Viol, inceste… Quel sort pour les victimes ? par Samir Rekik

par Samir Rekik
mercredi 25 août 2010
Aborder le sujet des violences faites aux femmes, telles que le viol, l’inceste demeure une initiative très délicate, surtout que l’on constate un manque d’existence de mesures en matière de prévention. Des phénomènes qui ont pris de l’ampleur au cours de ces dernières années. Combien sont-elles ces femmes touchées dans leur honneur ?
Les auteurs de violences contre les femmes sont très divers, mais peuvent être regroupés en trois principales catégories, selon la Déclaration des Nations Unies sur l’élimination de la violence à l’égard des femmes CEDAW (Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes).
La famille constitue la première catégorie, où l’on recense les violences liées à la dot, le viol conjugal, les mutilations génitales et autres pratiques traditionnelles préjudiciables à la femme, la violence non conjugale, et la violence liée à l’exploitation.
La deuxième catégorie est la collectivité, espace dans lequel les femmes sont victimes de viol, de sévices sexuels, de harcèlement sexuel et d’intimidation au travail, dans les établissements d’enseignement et ailleurs, de proxénétisme et de prostitution forcée.
Enfin, la troisième catégorie, c’est l’Etat, responsable de violences qu’il a directement perpétrées ou qu’il a tolérée ; cette catégorie englobe la violence engendrée par la législation d’un Etat.
L’Algérie est touchée par ces trois catégories avec, comme dénominateur commun, l’insuffisance des politiques développées par les autorités publiques pour prévenir ces violences et punir leurs auteurs.
.../...
Les rescapées de cette pratique éprouvent des difficultés à en parler. Brisées, enfermées dans un mutisme, elles sont renvoyées à leur solitude par des proches incapables d’assumer les conséquences d’une telle situation et une société en état de choc. Le viol s’inscrit dans une logique d’anéantissement voire de destruction du lien social, et le premier de tous étant bien le lien de filiation. Lorsque ce dernier est détruit, que reste-t-il de cette relation protectrice qui donne sens à l’autorité paternelle ?
Pour l’inceste, qui est vu, par le code pénal, en son article 337 bis, comme une relation sexuelle entre un homme et une proche parente, en ligne descendante ou ascendante – le secret le mieux gardé inavouable et difficilement vérifiable même quand le scandale éclate et arrive aux oreilles du juge, reste marqué du sceau du silence, que la société y préfère garder, de la honte et du tabou. Ce qui pousse les auteurs de ces "crimes sociaux", à récidiver à tout moment en assouvissant leur instinct sur leur progéniture.

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Mathilda de Mary Shelley est un récit psychologique d’inspiration partiellement autobiographique et une nouvelle sur le thème de l’inceste

La réception de Dante à l’époque Romantique en Grande-Bretagne :
transformations de genre dans Mathilda et Valperga de Mary Shelley
Par Dr Antonella Braida

Richard Rottwell, Portrait de Mary Shelley, 1840. National Portrait Gallery, London

Ecrite en deux mois, d’août à septembre 1819, Mathilda est un récit psychologique d’inspiration partiellement autobiographique et, surtout, une nouvelle sur le thème de l’inceste.
Découverte et publiée par Elizabeth Nitchie en 1959, la nouvelle a suscité un vif intérêt par la critique par rapport à l’autobiographie et à la possibilité de l’associer aux rapports entre Mary, son père William Godwin et Percy Bysshe.
La protagoniste, la narratrice intra-diégétique, Matilda, ouvre la narration qui s’adresse à son amie Woodville mais aussi au lecteur potentiel, par ces mots, l’histoire étant présenté : « as if I wrote for stangers »17.
Matilda décrit un sens de mort imminente et raconte à l'aide de retours en arrière les origines de son « fate […] governed by necessity, a hideous necessity » (p.152). Après la mort de sa mère et une enfance passée en isolation mais sous l’influence saine d'une nature écossaise à la Wordsworth, Matilda attend avec espoir la réunion avec son père à l’âge de 16 ans. Après un premier moment de grâce, ils se séparent et, avant de se suicider, le père admet l’incapacité de la distinguer du souvenir de sa mère. Il s’agit, alors, d’inceste imaginé, mais la confession du père détruit par elle-même l’identité que Matilda vient de recréer.

Ses actions, après la mort du père, consistent en la simulation du suicide pour s'isoler de la société et pour attendre la mort. Ce projet est empêché par la rencontre avec Woodville, un homme qui essaye de la consoler et de comprendre la nature de sa souffrance. Dans les deux cas, la destruction de Matilda n’est pas le résultat d’un acte authentique, comme dans la pièce Beatrice Cenci de Percy Bysshe, mais d’une révélation. Si elle n'était pas parvenue à obliger son père à admettre son amour incestueux, son intégrité et son identité auraient pu être préservées. De la même manière, le projet d’isolement et de silence est empêché par les questions pressantes des Woodville, questions qui sont à l’origine du récit sincère que fait Matilda.

17 Mary Wollstonecraft, Mary and Maria, Mary Shelley, Mathilda, ed. Par Janet Todd, London,
Penguin Books, 1991, 2004 ed. Les citations du roman sont tirées de cette édition.

Pour lire la suite de la thèse, cliquez sur le portrait de Mary Shelley

Référence électronique : Antonella Braida, « La réception de Dante à l'époque romantique en Grande-Bretagne : transformations de genre dans Mathilda et Valperga de Mary Shelley », p. 83-97, e-CRIT3224 [En ligne], 1, 2010, mis en ligne le 7 janvier 2010. URL : http://e-crit3224.univ-fcomte.fr
Tous droits réservés
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Autres billets sur Marie Shelley
1/ Marie Shelley par Cathy Bernheim
2/ Le monstre de Mary Shelley Frankenstein porte le nom du professeur créateur parce qu'il n'a pas de nom

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2/ Définition de la victime

Page 5
Une victime est un individu qui a subi un dommage reconnu par une loi, un texte ou un règlement.
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Autres billets sur La victimologie par Gérard Lopez
1/ La victimologie
3/ Évolution socio-historique : la victime valeur fondatrice de la culture occidentale
4/ La notion de cible victimale

Les troubles dissociatifs – La dissociation péritraumatique
Les troubles dissociatifs durables


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4/ La notion de cible victimale par Gérard Lopez

Page 28
Des sociologues et des criminologues nord-américains comme Cohen (Social Change and Crime Rate Trends : a Routine Activity Approach, 1979) ou Becher (Crime and Punishment : an Economic Approach, 1968) ont étudié les circonstances qui favorisent le passage à l'acte criminel. Parmi celles-ci, une place importante est dévolue à la notion de cible (target).
le risque de passage à l'acte criminel résulte de la mise en relation d'une cible attractive faiblement gardée avec un criminel potentiel qui se sera en général livré à une analyse stratégique en termes de risques et de profits.
si la cible est bien défendue, de façon préventive offensive, le risque de passage à l'acte criminel décroît, nous enverrons quelques exemples.
La notion de cible permis de préciser le rôle du hasard. Les crimes sont en général commis là où les gens se croient en sécurité : famille, relations amicales, voisinage.
La famille est une grande pourvoyeuse de victimes (jalousie, humiliations, maltraitances violences domestiques, viols, homicides, etc.).
Dans 40 % des cas de viols, la victime et l'auteur avaient des relations personnelles anciennes ou avaient noué des relations avant le crime. Dans les autres cas, de nombreux violeurs choisissent leur victime à son insu, parfois après une étude minutieuse.
La criminalité de proximité est fréquente :
relations de cohabitation, de voisinage, professionnelles (patron - ouvrier ; colporteur - client ; etc.)
La victimologie empirique invite par conséquent à un véritable renversement de perspective. Les subventions publiques et la recherche concernant la prévention du crime pourraient en tenir compte. Enfin, la notion de cible a permis de dépasser le problème de l'innocence de la victime car si une personne peut être victimée par hasard, la cible qu'elle constitue peut s'analyser en termes de facteurs de risque.
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Autres billets sur La victimologie par Gérard Lopez
1/ La victimologie
2/ Définition de la victime
3/ Évolution socio-historique : la victime valeur fondatrice de la culture occidentale

Les troubles dissociatifs – La dissociation péritraumatique
Les troubles dissociatifs durables
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3/ Évolution socio-historique : la victime valeur fondatrice de la culture occidentale par Gérard Lopez

Chapitre 2
page 11
Les Occidentaux ont tendance à imaginer que les principes de la victimologie sont universels, comme ils le démontrent par les nombreux instruments internationaux qu'ils ont promus, la résolution 40/34 du 11 décembre 1985 portant « Déclaration des principes fondamentaux de justice relatifs aux victimes de la criminalité et aux victimes d'abus de pouvoir» notamment.
Rien d'étonnant dans la mesure où le concept de victime nous paraît être la valeur fondatrice de la civilisation occidentale qui privilégie l'individu au détriment du groupe. D'autre part, l'ordre imposé est le mythe fondateur de notre droit positif au détriment d'autres méthodes de gestion des conflits.
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Autres billets sur La victimologie par Gérard Lopez
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2/ Définition de la victime
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20 août 2010

26 août 2010 – 40 ans du MLF – rassemblement esplanade du Trocadéro

Le rassemblement aura lieu le 26 août 2010 à 11 heures sur l’esplanade des Droits de l’Homme (esplanade du Trocadéro).
Une nouvelle plaque y sera apposée, pour la rebaptiser :

Place du Droit des Femmes et des Hommes

- Des banderoles seront déployées.
- Lecture sera faite de la Déclaration des Droits de la Femme d’Olympe de Gouges.
- Des textes féministes rappelleront le combat des femmes pour leur libération à travers l’histoire.
- Un rappel de l’action du 26 août 1970 à l’Arc de Triomphe nous permettra de faire le lien entre la renaissance du féminisme en France dans les années 1970 et notre action présente.
- Nous célébrerons et citerons un certain nombre de nos contemporaines qui sont poursuivies à travers le monde pour avoir réclamé leur liberté : liberté de circuler, de s’associer, de faire de la politique mais aussi de s’habiller comme elles veulent ou d’aimer qui elles veulent. Nous avons pensé bien sûr à Aung San Suu Kyi ou Taslima Nasreen, dont les combats nous sont connus depuis longtemps, mais d’autres seront évoquées.
Diverses animations auront lieu. Nous les souhaitons plus ludiques que solennelles. Nous espérons que l’imagination sera au pouvoir et que nombreuses seront celles qui se joindront à nous pour rappeler que la lutte des femmes pour leur libération est l’affaire de tous.

À l’issue de la manifestation, une demande officielle sera déposée auprès de la Mairie de Paris pour obtenir le changement d’appellation de cette place jusqu’ici consacrée aux seuls droits des hommes.

Pour plus de renseignements, cliquez sur le logo de l'Association Re-Belles Re-Belles
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Autres billets sur la manifestation des 40 ans du MLF au Trocadéro

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Suisse – Peine de mort : l'initiative qui fait froid dans le dos par Muriel Jarp

Un texte demandant la peine capitale en Suisse pourrait être validé prochainement par la Chancellerie
Muriel Jarp
le 20 août 2010, 22h15

Mais qui a bien pu déposer une telle initiative ? « Impossible de vous en dire plus, il faut attendre que l'initiative soit publiée dans la Feuille fédérale d'ici ces prochaines semaines», répond Hansruedi Moser, porte-parole de la Chancellerie. Bien que pas encore avalisé, le texte s'est étrangement retrouvé hier sur le site de l'Administration fédérale et fait froid dans le dos :
« Quiconque commet un meurtre ou un assassinat en concours avec un acte d'ordre sexuel sur un enfant, une contrainte sexuelle ou un viol est exécuté indépendamment de toute expertise ou des connaissances scientifiques. La Confédération exécute la peine capitale. L'exécution capitale a lieu dans les trois mois qui suivent l'entrée en force de la condamnation. Le tribunal fixe les modalités et la date de l'exécution capitale. »

Pour lire la suite de l'article, cliquez sur le logo du Matin.ch
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15 août 2010

" Ne craignez pas ceux qui peuvent tuer le corps et après cela ne peuvent rien faire de plus" – Luc 12,4

Dimanche 15 août 2010
Il m'est d'ailleurs venu une phrase de l'évangile de Luc : " Ne craignez pas ceux qui peuvent tuer le corps et après cela ne peuvent rien faire de plus" Luc 12,4 et je pensais à ces personnes que je connais dont le corps a été mis à mal, qui auraient voulu mourir, qui disent que d'une certaine manière elles sont mortes le jour où elles ont été violées, mais qui pourtant ont en elles une partie vivante, une partie que le violeur n'a pu tuer.
Et je me disais que peut être le travail d'accompagnement est de permettre à cette partie là de reprendre sa place, de ne pas se laisser détruire.
Je pense que les tentatives de suicide, les mutilations, les troubles alimentaires sont comme des atteintes de l'âme, mais l'âme est là, elle est vivante même si les blessures sont là, même si l'agresseur reste présent dans la mémoire. Si ténu soit le feu de la vie il est là.
Et je crois profondément que la dissociation que vivent au quotidien ces personnes est la preuve que non ,l'âme n'a pas été mise à mal. Mais je crois que seule la présence de l'Esprit Saint peut remplir ce corps troué et que le rôle de l'accompagnant est de permettre que le souffle de Vie soit simplement un jour demandé.

.../...
Je pense avoir simplifié un peu trop, j'espère au fond de moi que de la vie demeure, mais je pense que parfois c'est tellement ténu qu'elle semble inexistante et qu'habiter son corps est imposisble ou impensable.
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